Secteur d’activité : Recrutement intérimaire / Ressources humaines / Tech RH
Client final : Gojob
Date de publication : Décembre 2024
Cas d’utilisation : IA, automatisation des processus, efficacité du travail
Pays : France, Royaume-Uni, États-Unis
Comment Gojob a augmenté son chiffre d’affaires annuel grâce à Make
Contexte : digitaliser à l’échelle une activité RH exigeante
Gojob, agence d’intérim numérique basée en France et opérant à l’international, est spécialisée dans le placement rapide de travailleurs temporaires. L’entreprise a pour mission de rendre le marché du travail plus équitable et plus accessible, en mettant la technologie au service de la simplification des processus RH.
Concrètement, Gojob gère plus de 500 000 profils candidats et traite chaque année des milliers de missions dans divers secteurs (logistique, BTP, industrie, etc.). Cette activité repose sur une infrastructure complexe qui mobilise à la fois la technologie, des équipes commerciales et un important volume de données administratives et opérationnelles.
Mais à mesure que l’entreprise a connu une forte croissance, le traitement manuel des flux RH – contrats, relances, relèves d’heures, gestion des documents – est devenu un goulet d’étranglement.
Objectif : gagner en efficacité sans alourdir les effectifs
Plutôt que d’augmenter ses équipes support, Gojob a choisi une stratégie plus agile : automatiser les processus clés à fort volume grâce à la plateforme Make (anciennement Integromat), un outil d’automatisation no-code reconnu pour sa flexibilité et son interopérabilité.
L’automatisation au cœur de la transformation opérationnelle
Gojob utilise Make pour connecter entre elles plusieurs briques critiques de son système d’information : CRM (HubSpot), ERP RH, messageries, outils de signature électronique et bases de données internes.
Par exemple, les équipes ont automatisé :
- La création et l’envoi des contrats de mission, avec déclenchement dès validation client ;
- La génération de documents administratifs ;
- Les relances automatisées auprès des intérimaires pour la signature, la complétion de profils, ou les justificatifs manquants ;
- La gestion des heures travaillées, avec extraction automatique des feuilles de temps et synchronisation vers les outils de paie ;
- L’envoi de communications ciblées, via Slack ou email, selon des conditions précises (profil, statut, localisation…).
Résultat : un gain de productivité immédiatement mesurable
En quelques semaines, Gojob a constaté :
- Une réduction significative du temps passé sur les tâches administratives récurrentes ;
- Une amélioration de la réactivité commerciale (grâce à des relances automatiques) ;
- Une montée en qualité de service côté client et côté candidat.
Selon l’équipe, « chaque scénario Make déployé équivaut à l’automatisation du travail de plusieurs employés à temps plein », et certains flux permettent de gagner jusqu’à 2 heures par jour par collaborateur.
Utiliser l’IA pour innover dans leur processus de recrutement
Enfin, pour éliminer les inefficacités des processus clés, GoJob a créé un workflow d’IA pour la présélection des candidatures.
Ce workflow s’appuie sur une base de données interne de candidats, une IA générative (ChatGPT , Mistral) et la diffusion de SMS via l’opérateur téléphonique de GoJob.
Le robot IA évalue l’adéquation des candidats à un poste donné en leur posant une série de questions par SMS. Il sélectionne ensuite deux finalistes et transmet les CV aux recruteurs.
Ainsi, les machines se chargent du travail fastidieux et les recruteurs peuvent se concentrer sur l’aspect stratégique de leur mission.
Données clés
Indicateur | Résultat obtenu grâce à Make |
---|---|
Profils candidats actifs | +500 000 |
Processus automatisés | +10 workflows critiques |
Gain de temps estimé par jour | Jusqu’à 2 heures par agent |
Augmentation du chiffre d’affaires | Non chiffrée, mais présentée comme significative |
Technologies intégrées | HubSpot, Slack, outils RH internes |
Témoignage
« Avec Make, nous avons pu automatiser nos processus sans recruter massivement. Cela a été un levier décisif pour accompagner notre croissance. »
— L’équipe Gojob, Product Operations
Analyse et Perspectives IA
Que doit en retirer une société du même secteur ?
Une entreprise RH ou BTP gérant des volumes importants de documents, de recrutements ou de gestion opérationnelle doit comprendre qu’automatiser ses flux est non seulement un levier d’efficacité, mais aussi de résilience. Le cas Gojob montre qu’en déléguant les tâches répétitives à une couche d’automatisation low-code ou no-code, on peut scaler sans déséquilibrer l’organisation. Les métiers RH, souvent sous tension, peuvent se recentrer sur l’humain, la qualité du matching, et la fidélisation.
Comment iA-match peut l’y aider ?
Voici comment les offres d’iA-match peuvent être mobilisées :
- Bâtir votre stratégie d’IA générative : identifier les processus RH (relances, rédaction de contrats, e-mails de suivi) pouvant être augmentés ou automatisés par l’IA.
- Transformation IA des processus métier : cartographier les workflows à forte valeur ajoutée et y intégrer des agents IA capables d’agir de façon autonome.
- Coaching & facilitation IA : former les équipes à la mise en œuvre d’automatisations robustes et éthiques.
- Mise à disposition de profils IA : accompagner les DSI ou les responsables produit dans le paramétrage d’outils comme Make, Zapier, ou Power Automate.
- Préparer votre direction à l’ère de l’IA : démontrer à votre comité exécutif comment ces technologies renforcent à la fois l’agilité et la performance RH.
- Gouvernance de l’IA : assurer la conformité RGPD et RH dans tous les usages automatisés de données personnelles.
Pour aller plus loin, le Q&A iA-match :
1. Pourquoi l’automatisation est-elle devenue critique dans les RH aujourd’hui ?
Parce que les entreprises font face à une double pression : gérer des volumes croissants de données RH (recrutement, paie, conformité) tout en réduisant les coûts et en améliorant l’expérience collaborateurs. L’automatisation permet d’éliminer les tâches sans valeur ajoutée, d’augmenter la fiabilité des process, et d’accélérer les délais de traitement, le tout sans augmenter les effectifs. C’est une condition d’efficacité mais aussi d’attractivité employeur.
2. Quels risques si l’on n’automatise pas dans ce secteur ?
Le risque principal est de ralentir la croissance : délais trop longs, erreurs humaines, mauvaise gestion des pics d’activité. Cela crée une pression sur les équipes, une insatisfaction client ou candidat, et des erreurs coûteuses. De plus, rester en mode manuel dans un environnement compétitif digitalisé peut rapidement mener à un décrochage stratégique.
3. L’IA est-elle pertinente pour automatiser ou faut-il se limiter à du no-code ?
Les deux sont complémentaires. Le no-code (comme Make) permet d’automatiser des tâches simples et répétitives sans compétence technique. L’IA, elle, permet d’augmenter la qualité des décisions, de traiter du langage naturel (rédaction, extraction d’infos), ou de personnaliser les interactions à grande échelle. Ensemble, ils créent une automatisation intelligente, adaptative et performante.
4. Comment initier un tel projet sans tout bouleverser ?
Commencez petit, sur un processus bien identifié et douloureux : signature de contrats, relances, reporting… Choisissez un outil facile à déployer (Make, Zapier, Power Automate), et mesurez le gain de temps. Une fois la valeur prouvée, étendez à d’autres services. L’accompagnement par un partenaire comme iA-match permet de structurer, former et sécuriser le déploiement.
5. Que doit mesurer un CEO pour évaluer le ROI d’un projet d’automatisation RH ?
Trois indicateurs clés : le temps gagné, la réduction des erreurs, et l’amélioration de la satisfaction (clients, candidats, équipes internes). Le ROI ne se limite pas à des économies : il inclut aussi la capacité à scaler sans friction, à sécuriser les données et à délivrer un service plus fiable. C’est une logique d’impact global.
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